MOTS CLÉS : Slobodan Pajic, art, arts plastiques, art contemporain, plasticien, avant-garde, perception visuelle, gloire artistique, éphémère, rémanence, phosphorescence, projection, écran, photoluminescence, mémoire, remémoration, représentation, mine, persistance de l’image, image eidétique, brouillage médiatique, télévision, film expérimentale,
INSTALLATION CAPTEUR D’IMAGES En 1980 Pajic commence la série d’installations « Les Capteurs d’Images ». Chaque installation est composée d’un écran traité et d’un socle sur lequel se trouve un projecteur. Des images en noir et blanc sont projetées sur l’écran (cinéma ou vidéo) spécialement préparé avec un produit à mémoire photo-luminescente. Entre chaque image, un court intervalle de noir permet à l’écran de restituer l’image fantôme, verte et évanescente, par un effet de photoluminescence, avant d’être remplacé par une autre.
Rapport entre image et mémoire d’images, le processus rappelle la façon dont l’information est captée par la rétine et transmise vers cortex visuel, dans lequel se forme la mémoire biochimique. Passages subjectifs entre présent et passé, ces installations sont autant d’interrogations sur la mémoire courte des actualités télévisuelles, ou encore la gloire artistique éphémère.